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Etat civil : présentation et aide à la recherche

En plus d’une présentation des archives de l’état civil, vous trouverez ci-dessous :

  • le signalement de lacunes, 
  • des précisions sur les noms de communes qui ont varié au cours des siècles, sur les actes de décès des soldats de la Première Guerre mondiale, etc.
  • l'orientation vers des sources complémentaires.
Registre des décès de la ville d'Épernay, 1862 (2 E 258/410)

Les Archives départementales ont numérisé les registres paroissiaux et d’état civil des communes de la Marne jusqu’au début du XXe siècle, ce qui représente plus de 2 millions d’images consultables sur ce site.

Sur le site internet, vous ne trouverez que des registres entiers dont l'ensemble des actes peuvent être mis en ligne, conformément à la législation.
 

La collection des registres consultable sur ce site est la plus complète possible, les Archives départementales ayant comblé les lacunes de la collection du greffe avant 1902 en numérisant les exemplaires conservés en commune. Il est donc inutile de contacter les communes pour rechercher des registres manquants sur ce site. 

Si vous constatez un manque manifeste d'image à l'intérieur d'un registre numérisé, vous pouvez signaler cette erreur de reproduction afin qu'elle soit corrigée.

Baptêmes, Reims, septembre 1644 (Archives municipales et communautaires de Reims, GG 193)

Les registres paroissiaux les plus anciens datent de 1558 et concernent : Bazancourt, Bezannes, Boult-sur-Suippe, Lavannes, Mesneux (Les), Nogent-L’Abbesse, Trigny, Villedommange.

Par l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, le roi François Ier généralise la tenue des registres de baptêmes et de sépultures, puis le roi Henri III, par l’ordonnance de Blois de 1579, ceux des mariages. 

 

En 1667, l’ordonnance de Saint-Germain-en-Laye prescrit aux curés de tenir deux exemplaires des registres, mais ce texte n’a parfois été appliqué qu’à partir de 1735. 

En septembre 1792, l’enregistrement des actes est transféré aux maires. 

On parle alors de registres d’état civil, toujours tenus en deux exemplaires. Il n’est plus question de « baptêmes, mariages, sépultures » mais de « naissances, mariages, décès ». 

Les mentions marginales apparaissent à partir de 1897 pour les mariages et de 1945 pour les décès.

Les informations concernant les décès de soldats lors de la Première Guerre mondiale figurent plus bas dans cette page.

Arrondissement de Reims

 

L’état civil est en ligne jusqu’en 1922 sauf cas particulier : en effet, certains registres couvrent une période qui va généralement de 1913 à 1932 et n’ont donc pas pu être mis en ligne conformément aux préconisations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), ils sont à consulter dans nos salles de lecture.

Voir la liste de ces cas particuliers et la liste des communes de l’arrondissement de Reims :

Dans nos deux salles de lecture, les images des registres de cet arrondissement sont consultables jusqu’en 1932 en général. 

Il existe une lacune pour les tables décennales après 1902. 

Cependant, pour la ville de Reims, les tables décennales 1903-1912 sont consultables sur le site portail des Archives municipales et communautaires de Reims.

Arrondissement de Sainte-Menehould

L'état civil est généralement en ligne jusqu'en 1909 pour les naissances et 1929 pour les mariages et les décès en raison des dates extrêmes des registres, conformément aux préconisations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

Voir la liste des communes de l'arrondissement de Sainte-Menehould : 

Dans nos deux salles de lecture, les images des registres de cet arrondissement sont consultables jusqu'en 1942 en général. 


Attention, pour la ville de Sainte-Menehould, les images sont en ligne jusqu'en 1922 pour les naissances et 1929 pour les mariages et décès. En salle de lecture, vous pourrez consulter en plus les images des naissances jusqu'en 1932.

Arrondissement de Châlons

L'état civil est en ligne jusqu'en 1923 pour les naissances et 1929 pour les mariages et les décès, conformément aux préconisations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

Voir la liste des communes de l'arrondissement de Châlons :

Dans nos deux salles de lecture, vous pouvez consulter en plus les images des naissances de cet arrondissement jusqu'en 1929.

Arrondissement de Vitry-le-François

Registre reconstitué d'Outines 1908-1913 (2 E 492/14)
Registre reconstitué d'Outines 1908-1913 (2 E 492/14)

L’état civil est généralement en ligne jusqu’aux deux premières décennies du 20e siècle, conformément aux préconisations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

Pour la ville de Vitry-le-François après 1902, les registres n’étant pas classés, la numérisation et la mise en ligne seront faites ultérieurement.

Dans nos deux salles de lecture, les images des communes de cet arrondissement sont consultables jusqu’en 1929 le plus souvent.

Voir la liste des communes de l’arrondissement de Vitry-le-François :

Pour le début du 20e siècle, les registres numérisés sont des reconstitutions faites à la suite de destructions lors de la Seconde Guerre mondiale. Ils peuvent être lacunaires et ils n’ont pas les mêmes dates extrêmes en fonction des communes.

Arrondissement d'Épernay 

Détail du registre d'Isles-sur-Suippe 1903-1912 (2 E 342/11)
Détail du registre d'Isles-sur-Suippe 1903-1912 (2 E 342/11)

L'état civil est généralement en ligne jusqu'en 1902 (parfois 1912) pour les naissances et 1929 pour les mariages et les décès, conformément aux préconisations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). En effet, seuls les registres entiers dont l'ensemble des actes peuvent être mis en ligne figurent sur notre site internet, conformément à la législation.

Pour la ville d’Épernay, l’état civil est en ligne jusqu’en 1923 pour les naissances et 1929 pour les mariages et les décès.

Voir la liste des communes de l'arrondissement d’Épernay au début du XXe siècle

Dans nos deux salles de lecture, vous pouvez consulter en plus les images des naissances de cet arrondissement jusqu'en 1929.

Conseils pour la recherche

Principales lacunes
 

Les registres d’état civil sont tenus en deux exemplaires : la commune en conserve un et en dépose un second au greffe du tribunal de grande instance. C’est cette dernière collection qui a été numérisée. Ses lacunes avant 1902 ont été comblées par les exemplaires communaux. C’est pourquoi il peut y avoir deux réponses pour une même année.

Rue des élus à Reims, Première Guerre mondiale (2 Fi 454/2956)
Rue des élus à Reims, Première Guerre mondiale (2 Fi 454/2956)

Pour toutes les communes de l’arrondissement de Reims, il existe une lacune pour les tables décennales après 1902, ainsi que pour l'état civil de la collection du greffe de l’an XI (1802) à 1822 en raison des destructions de la Première Guerre mondiale. Cette dernière lacune a pu être comblée pour les cantons d’Ay et de Verzy. 

 

Une fausse lacune… : les mariages de la fin de l’an VI au début de l’an VIII. 

De la fin de l’an VI au début de l’an VIII (octobre 1798-mai 1800), les mariages ont été célébrés au chef-lieu de canton révolutionnaire. Cette fausse lacune est signalée au début du registre numérisé ou à l’emplacement des actes manquants (par exemple, pour Le Montois, «voir Etrepy »).

Actes de décès des soldats de la Première Guerre mondiale

Transcription de décès d'Aimé Victor Gravel (2 E 534/773)
Transcription de décès d'Aimé Victor Gravel (2 E 534/773)

Les actes de décès des Poilus ont été transcrits dans les registres d'état civil de leur commune de résidence, et non dans les registres de la commune où ils sont morts. 

De plus, la transcription n'a pas forcément eu lieu l'année de décès, mais souvent les années suivantes.

Pour trouver l'acte, il est donc indispensable d'identifier auparavant la date et le lieu de transcription sur le site Mémoire des Hommes.

En ce qui concerne les sépultures, le site Mémoire des Hommes permet de faire une recherche dans une rubrique dédiée aux sépultures de guerre.

Vous avez trouvé le registre qui vous intéresse mais il y a une lacune pour l’année recherchée.
 

Les lacunes sont généralement signalées dans la notice détaillée du registre (qui s'obtient en cliquant sur le titre de la notice simple dans la liste des réponses), ou encore dans le registre numérisé (première ou deuxième page du registre, ou encore à l’emplacement de la lacune).

Reliure en parchemin d'un registre paroissial (E dépôt 3914). Détail
Reliure en parchemin d'un registre paroissial (E dépôt 3914). Détail

En cas de lacune, vous devez vérifier qu’il n’existe pas un autre registre numérisé couvrant la période recherchée. En effet, pour combler les lacunes des registres de la collection du greffe avant 1902, les Archives de la Marne ont également numérisé l’exemplaire communal lorsque cela était possible. 

Il peut arriver que les dates des deux registres se chevauchent, soyez donc vigilants à la lecture de la liste des réponses. Par ailleurs, dans certains registres, les années ont été reliées dans le désordre et il est donc nécessaire de bien feuilleter le document numérisé pour trouver l’année recherchée.  

Vous connaissez la commune mais pas la date précise de l’acte recherché 

Table décennale de Vitry-le-François 1873-1882 (125 M 124)
Table décennale de Vitry-le-François 1873-1882 (125 M 124)

Pour la période 1802 (an XI)-1902, vous pouvez consulter les tables décennales : par tranches de dix ans, comme leur nom l’indique, ces listes établies par commune récapitulent, par type d’acte et par ordre alphabétique, le nom des personnes concernées, la date et le numéro de l’acte.  

Avant 1802, certains curés ou officiers de l’état civil ont établi des tables récapitulatives, en général annuelles.  

Attention aux noms des communes  : changements de nom, variantes toponymiques, fusions de communes...

Avant d’entamer vos recherches il est indispensable de consulter le fichier de référence des noms de communes.
 

Le nom des communes a pu varier au cours des siècles. Ce qui explique pourquoi le nom figurant sur le registre peut différer de celui de la notice descriptive. Pensez également que la commune recherchée a pu fusionner avec une autre.

Détail d'un plan de la forêt de Traconne, 1761 (16 Fi 11)
Détail d'un plan de la forêt de Traconne, 1761 (16 Fi 11)

Par ailleurs, certains lieux érigés en communes à la Révolution n'étaient pas paroisses avant 1793 et dépendaient donc d'une autre paroisse. Pour cette période, les actes de baptêmes, mariages et sépultures sont alors à chercher dans une autre paroisse :

- Blaise-sous-Hauteville dépendait de la paroisse d’Hauteville

- Glannes dépendait de la paroisse de Huiron

- Isson dépendait de la paroisse de Saint-Remy-en-Bouzemont

- Morangis dépendait de la paroisse de Moslins

- Moussy dépendait de la paroisse de Chavot

- Outrepont dépendait de la paroisse de Changy

- Les Petites-Côtes dépendait de la paroisse des Grandes-Côtes

- La Petite Ville dépendait de la paroisse des Grandes-Côtes

- Thil dépendait de la paroisse de Saint-Thierry

- Vaurefroy dépendait de la paroisse de Connantray

- Vaudesincourt dépendait de la paroisse de Moronvilliers

- Vouciennes dépendait de la paroisse de Vitry-la-Ville

Le mode de recherche a été conçu pour que vous puissiez faire votre recherche sur les noms actuels ou anciens des communes. Dans les deux cas, c’est bien l’ensemble des registres de la commune qui sera affiché dans la liste des réponses, avant et après changement de nom (ou avant et après fusion). 

Voir le guide des communes de la Marne

Sources complémentaires conservées aux Archives de la Marne

En ligne :
 

Les registres des recensements de population et les registres matricules du recrutement militaire de la Marne sont consultables sur notre site internet.
 

Documents originaux à consulter dans notre salle de lecture de Reims : Les registres de catholicité :
 

  • 7 J    Archevêché de Reims, essentiellement 1850-1900
     
  • 48 J  Fonds de l'Évêché de Châlons-sur-Marne, essentiellement le XIXe siècle

     

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