12 décembre 2023
Porte de Mars
La porte de Mars constitue aujourd’hui l’un des témoignages majeurs de l’époque gallo-romaine dans la Marne, quand Reims portait encore le nom de Durocortorum. Seul arc conservé, avec celui de la Porte Bazée au sud, sur les quatre arcs que compta la ville à la fin du 2e siècle – début du 3e siècle, il est à ce jour le plus grand arc connu du monde romain bien que la partie sommitale ait disparu. Il présente cette particularité d’être composé de trois baies et comporte un riche décor sculpté sur la voûte de l’arcade centrale, qui a fait l’objet de plusieurs études approfondies.
Cette lithographie a été réalisée à l’occasion des travaux de restauration menés par Narcisse Brunette entre 1844 et 1845, suite au dégagement de la porte qui, depuis le 4e siècle, avait été intégrée dans le rempart comme les autres arcs de la ville. L’état du piédroit occidental était si délabré que l’architecte procéda à une reconstitution qui suscita de nombreuses critiques. Ainsi la Revue de Reims écrivit : « Quand partout on conserve intacts des dépôts aussi précieux, barbares, vous refaites des ruines neuves gallo-romaines ».
Fort heureusement, pendant la Première Guerre mondiale, l’arc est peu endommagé, contrastant avec le sort d’autres monuments célèbres de la ville. Depuis 2015, de nouvelles campagnes de restauration se succèdent et aujourd’hui encore, la porte de Mars, sert d’écrin à de nombreuses manifestations culturelles ou sportives.
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