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Autres Cotes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
Rebaptisé Centre des archives du personnel militaire (CAPM), le Bureau central des archives administratives militaires (BCAAM) a été créé en 1961. Implanté à Pau, dans le locaux de la caserne Bernadotte, ce centre a permis de rassembler sur un lieu unique l'ensemble des archives administratives de l'armée de Terre, du service national et des services communs.
Histoire de la conservation
Par convention passée entre les ministères de la Culture et de la Défense, les services départementaux d'Archives sont destinataires chaque année depuis 1968, d'une série de registres matricules en provenance du Bureau Central des Archives Administratives Militaires (BCAAM) de Pau. Ces documents renferment les feuillets des états signalétiques et des services des jeunes gens déclarés aptes au service actif ou auxiliaire. Chaque versement annuel correspond à une nouvelle classe d'âge plus exceptionnellement à deux et survient, en règle générale, quatre-vingt-douze années à compter de la date de naissance des intéressés. Aux Archives départementales de la Marne, ces documents couvrent pour l'instant les classes 1864 à 1940.
Modalités d'entrées
Versements successifs
Présentation du contenu
La loi Jourdan du 15 septembre 1798 institue la conscription pour remplacer la levée en masse de l'époque révolutionnaire : tout homme âgé de 20 ans (sauf les infirmes, les hommes mariés, etc.), étaient mobilisés en temps de guerre. Ce service militaire a varié au cours du XIXe siècle. Le tirage au sort, institué en 1804, tempérait la loi de 1798. Supprimée sous la Restauration, la conscription est rétablie en 1818 par la loi Gouvion-Saint-Cyr avec un service long de 6 ans pour tous ceux ayant tiré un mauvais numéro, les remplaçants et les engagés volontaires. La loi de Cissey de 1872 ne supprime pas le tirage au sort, mais crée deux catégories d'appelés pour 5 ans ou 1 an. Le tirage au sort est supprimé en 1905, tous les hommes accomplissent un service militaire de 2 ans, qui passe à 3 ans en 1913. Tantôt réduit, tantôt rallongé et ayant changé de nom plusieurs fois, le service militaire est supprimé en 1997.
Les registres matricules du recrutement militaire versés par le Centre des Archives du personnel militaire (ex BCAAM) ne contiennent que les états signalétiques et des services des hommes incorporés. Leur forme est fixée vers 1878 dans la Marne.
Chaque volume est alors destiné à l'inscription de cinq cents hommes. On y trouve pour chacun, les éléments suivants : nom et prénom (s), numéro matricule du recrutement, classe de mobilisation, état civil (date et lieu de naissance, lieu de résidence, profession, filiation, domicile des parents), signalement, taille, culte, degré d'instruction, numéro de tirage dans le canton, décision du conseil de révision et motifs, indication des corps d'affectation, numéros successifs aux répertoires des corps, détails des services et mutations diverses (campagnes, blessures, actions d'éclat, décorations, citations, condamnations...), localités successivement habitées, époques de passage dans la disponibilité, la réserve, la territoriale, date de libération définitive des obligations militaires, date, lieu et circonstances d'un éventuel décès.
Ces registres sont accompagnés de répertoires alphabétiques qui sont leur véritable clef d'accès.
Les ressorts des bureaux de recrutement militaire ne correspondaient pas aux limites des départements. Celui de Châlons-sur-Marne avait compétence sur les arrondissements de Châlons, Epernay, Sainte-Menehould et Vitry-le-François, tandis que celui de Reims étendait son ressort sur les arrondissements de Vouziers et de Rethel dans les Ardennes. Certains Ardennais inscrits à Reims étaient ensuite transférés à Mézières. Leur nom figure donc dans les tables, mais il est barré avec la mention "M". Les bureaux de Reims et de Châlons ont fusionné en 1930. Le bureau de Châlons-sur-Marne avait dès lors compétence sur toute la Marne.
Ces registres matricules sont ainsi une des principales sources pour étudier le parcours militaire des Français et le premier document à consulter avant de poursuivre ses recherches dans les archives militaires.
Mode de classement
Les registres et les répertoires sont classés par classes, puis par bureau.
Conditions d'accès
Les registres matricules sont librement communicables jusqu'en 1921. Au-delà de cette date, il ne sont pas librement communicables s'ils comportent des mentions médicales (120 ans à partir de l'acte de naissance) ou des informations judiciaires (75 ans).
Autres Cotes
Date
Présentation du contenu
Classe 1902. Reims.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés typologiques
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