(liasse 1re de l'inventaire Le Moine). - Donation par Guillaume de Champagne, archevêque de Reims, à Garnier, écolâtre du Chapitre, et à ses successeurs d'une redevance annuelle de 5 muids de blé à percevoir sur les moulins de l'archevêché (1192, copie collationnée vers 1540). - Ordonnance du lieutenant général au bailliage de Reims prescrivant de faire visiter par des experts le local du collège des Bons-Enfants où Paul Grand-Raoul, exécuteur testamentaire de Gilles Grand-Raoul, écolâtre de l'église de Reims, demandait l'autorisation de bâtir un nouveau collège (6 août 1543). - Requête de P. Grand-Raoul à Charles de Lorraine, archevêque de Reims, afin d'obtenir la permission de faire bâtir un collège consistant en "ung grand corps d'hostel, salle, chapelle et chambres" dans un terrain vague situé devant le collège des Bons-Enfants, lequel "desdié d'ancienneté à escole, est par trop serré et petit" ; autorisation donnée par l'archevêque en date du 6 septembre 1543. - Autre requête du même proposant d'appliquer à la fondation et dotation du collège une ferme sise à Saint-Remi-le-Petit, à la charge de quatre obits par an ; approbation de l'archevêque (18 septembre 1543). - Requête de P. Grand-Raoul aux lieutenant, procureur et habitants de Reims pour obtenir leur consentement à l'érection du collège ; consentement des habitants réunis en assemblée générale le 28 octobre 1543. - Sentence du bailliage royal de Reims autorisant P. Grand-Raoul à employer 7 000 livres tournoises pour l'achèvement du collège (27 mai 1546). - Lettres de Charles de Lorraine portant institution et fondation du collège (1er avril 1555). - Acte de constitution par Charles de Lorraine de 1 000 livres de rente au principal de 30 000 livres sur les terres de Chevreuse et de Dampierre pour la fondation du collège (2 avril 1555). - Arrêt du Parlement qui condamne J. Lelièvre, admodiateur de la terre de Chevreuse, à payer au collège la somme de 1 000 livres due par Charles de Lorraine, propriétaire (26 mai 1578). - Charte de fondation par Charles de Lorraine, sur les revenus de la cense de Saint-Remi-le-Petit provenant du legs de Gilles Grand-Raoul, de quatre bourses au collège des Bons-Enfants, pour quatre enfants de choeur de l'église de Reims ou, à leur défaut, pour les enfants de choeur des églises Saint-Symphorien et Sainte-Nourrice de ladite ville (1er mars 1560). - Lettres de Charles de Lorraine portant institution d'un proviseur chargé de percevoir les revenus du collège (12 mai 1560). Provisions de l'office de proviseur délivrées par Arm.-Jules de Rohan, archevêque de Reims, à Jean Milta et J.-B. Ninin, chanoines (16 octobre 1745 et 24 janvier 1759) ; actes de prise de possession desdits proviseurs. - Vente par H. Bosserel, chanoine de Saint-Symphorien, à Charles de Lorraine d'une maison sise derrière le collège des Bons-Enfants (24 mai 1565) ; donation par Charles de Lorraine de la dite maison au collège pour servir à son agrandissement (16 décembre 1570). - Sentence de l'échevinage de Reims autorisant la fermeture de deux ruelles situées derrière le collège et leur annexion au terrain dudit collège (27 juillet 1565). - Deux contrats de vente par Jeanne Noiron et Cl. Lefèvre à Charles de Lorraine d'une maison sise derrière le collège (13 septembre et 3 octobre 1565). -Bail à surcens perpétuel fait au collège par les religieuses de Saint-Pierre de Reims de deux jardins situés, l'un près du cimetière de Saint-Étienne, l'autre dans la rue de Contray (15 décembre 1570). - Lettres de Charles de Lorraine supprimant les deux offices de clercs en la chapelle de Saint-Patrice au collège et instituant deux chapelains à leur place (26 décembre 1570). - Arrêt du Parlement qui maintient le Chapitre de Reims dans son droit d'administrer le collège et de nommer le recteur, le grand maître, le principal et les boursiers, pendant la vacance du siège archiépiscopal (4 décembre 1662 -imprimé). - Règlement donné au collège des Bons-Enfants par l'archevêque Maurice le Tellier (28 juillet 1692 -imprimé). - Ordonnance de l'archevêque François de Mailly annulant un décret du recteur de l'Université qui avait institué pour l'usage du collège un libraire-imprimeur autre que Barth. Multeau, dont ledit collège s'était servi jusqu'alors (12 février 1717 -imprimé). - Ordonnance de l'archevêque Armand Jules de Rohan concernant l'administration des biens du collège (27 mai 1727 -imprimé).

Sainte Balsamie ainsi appelée parce qu'elle avait été la nourrice de Saint-Remi.