Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Localisation physique
Biographie ou Histoire
Lorsque la seigneurie d'Étoges est érigée en comté en 1656, celle-ci appartient à la famille d'Anglure depuis trois siècles. Au cours du XVIIIe siècle, trois familles acquièrent successivement le comté : Joseph-Marie de Boufflers, Ambroise-Julien Clément de Feillet et Claude Christophe Lorimier de Chamily.
Après la Révolution française, le château et son domaine sont rachetés par François-Scholastique de Guéheneuc en 1802. A sa mort en 1840, le comté est géré par sa fille Henriette Kirgener de Planta et son petit-fils Napoléon-Louis-Henri. Ce dernier cède plusieurs parcelles du domaine puis le château en 1877 à un industriel d'Étoges, Charles Uriel. Ce dernier vend le mobilier ainsi que la galerie peinte par Hélard. A la fin de la Première Guerre mondiale, le gendre de ce dernier, Dominique Neuville s'installe au château d'Étoges. Son fils, Robert Neuville, entame des travaux de réaménagement du château et mène plusieurs travaux de recherches historiques et archéologiques dans la région.
Histoire de la conservation
Les archives du château d'Étoges ont été achetées par les Archives départementales de la Marne auprès des héritiers de Robert Neuville suite à la vente du château d'Étoges à un promoteur immobilier.
Selon Robert Neuville, les archives historiques du château d'Étoges ont été dispersées à la fin du XIXe siècle en même temps que la vente du mobilier du château organisée par son grand-père Charles Uriel.
Modalités d'entrées
Achat, juillet 2024 (entrée n°5535)
Présentation du contenu
Le fonds se compose principalement de deux sous-fonds, l'un concernant la seigneurie d'Étoges et le second à Robert Neuville.
Les archives de la seigneurie d'Étoges sont composées de quatre articles comprenant les archives domaniales d'Ancien Régime (aveu et dénombrement, acquisition du comté, baux) ainsi que la gestion foncière du domaine par le comte de Guéheneuc et l'achat du château d'Étoges et de ses parcelles par Charles Uriel au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Enfin, on trouve les procès-verbaux de nomination du prix de Rozières, titre honorifique donné par le seigneur d'Étoges donnant droit à la jouissance de trois arpens de terres appelés pré des filles.
Les archives de Robert Neuville sont principalement consacrées au château d'Étoges ainsi qu'aux différentes familles ayant acquis le château. On trouvera également des notes de recherches de Robert Neuville sur d'autres sujets ainsi que des archives personnelles, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale.
Enfin, un article contenant divers documents, notamment des factures à en-tête de Dominique Neuville, le père de Robert Neuville, et un autre contenant deux médailles et une matrice de sceau complètent ce fonds.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Quelques documents ont été détruits, notamment les articles de Robert Neuville en double, le rapport annuel des Archives départementales de la Marne de 1960, une généalogie familiale sans lien avec la famille d'Étoges et des coupures de presse sans lien avec le fonds. Le tout représente un dossier de 0,05 ml.
Conditions d'accès
La communicabilité du fonds est soumise aux délais définis dans le Code du Patrimoine.
Documents en relation
J 6137 : Papiers de Robert Neuville, relatifs à Baye, Beaunay, Montmort-Lucy et autres localités et personnalités champenoises
98 Fi 1-65 : fonds Robert Neuville
Mots clés lieux
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
1. Médaille en argent remis au baron Kirgener, maire d'Étoges en 1867. Avers : portrait de profil en relief de Napoléon III, Napoléon III, empereur. Ciné. Revers : couronne de lauriers sur le pourtour, texte au centre : Entretien des chemins vicinaux Commune d'Étoges M. le Bon Kirgener maire 1867.
2.Médaille des Rozières. Médaille en argent surmontée de deux branches de lauriers soutenues par un ange de part et d'autre. Avers : prix de sagesse et de vertu de la paroisse d'Estoges. Marie David à Rouvray, mariée à Fèrebrianges. Revers : Pré des filles 3 arpens. M. Lorimier de Chamilly seigneur d'Estoges. 1789. Reproduction Hemary Épernay.
3. Matrice de sceau et deux sceaux plaqués de Nicolas d'Anglure (XVe siècle). Sur l'un des cartons sur lequel est plaqué le sceau, une note de Robert Neuville indique que le sceau a été trouvé sur le Mont Aimé et donné par le baron de Baye.
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