Les plans cadastraux napoléoniens versés par les 3 centres des Impôts fonciers de la Marne avaient initialement été cotés en archives contemporaines (1294 W pour le centre des Impôts fonciers de Reims, 1248 W pour le centre des Impôts fonciers de Châlons et 1270 W pour le centre des Impôts fonciers d'Épernay).

Différents versements s'étalant entre 1964 et 1976

Pour chaque commune, on trouve deux types de plans : 

Le tableau d'assemblage, qui représente l'ensemble du territoire communal divisé en sections. Ces dernières ont une superficie de 200 à 400 hectares. Elles se suivent par ordre alphabétique en commençant par le nord, allant en spirale vers l'est et se terminant par le centre. On y relève les principales voies de communication, les communes limitrophes et la position des hameaux. 

Les sections, qui sont chacune représentée sur une feuille différente et où sont détaillées les parcelles. Les parcelles sont numérotées de façon continue pour une même section, en commençant par le nord, poursuivant par l'ouest, le sud, l'est et se termine par le centre. Lorsqu'une section est trop étendue pour être bien représentée, elle est divisée en plusieurs feuilles (A1, A2, A3...)

Classement topographique par nom de commune, puis classement par ordre alphabétique des sections (le tableau d'assemblage se présentant toujours en début de liste). Pour les 7 communes détruites pendant la Première Guerre mondiale (Tahure, Nauroy, Moronvilliers, Perthes-Les-Hurlus, Le-Mesnil-Les-Hurlus, Ripont et Hurlus), les plans sont conservés sous le nom d'origine de la commune, à l'exception de ceux de Nauroy qui se trouvent avec ceux de Beine et de ceux d'Hurlus qui sont avec ceux de Wargemoulin.

Communicable

Les matrices (dites matrices napoléoniennes) sont la documentation littérale de ces plans. Elles sont conservées sous les cotes 3 P 1-688.

Par décrets des 20/04 et 26/04/1870, le 2e canton de Reims perd une partie de son territoire au profit d'une nouvelle commune créée sous le nom de La Neuvillette. Par arrêté du 02/11/1970 et arrêté rectificatif du 28/12/1970, Reims absorbe La Neuvillette. Par décret du 14/01/1934, Reims absorbe une partie du territoire de Saint-Brice- Courcelles