Fonds de la préfecture de la Marne (série M)

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Autres Cotes

1 M-202 M

Date

fin de février 1814-1938, Entre le 1er janvier 1800 et le 31 décembre 1938

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Marne

Importance matérielle

740 m l 5781

Caractéristiques physiques

Document d'archives

Localisation physique

Centre de Châlons-en-Champagne

Histoire de la conservation

Le présent répertoire numérique est le deuxième instrument de ce genre intéressant les Archives départementales de la Marne (Le répertoire numérique de la série V a été publié en 1911). Sa préparation n'a guère pu commencer utilement que du jour de la mise en service de l'annexe édifiée en 1928. C'est alors que l'ancien dépôt, dont la construction remonte à 1866, put être décongestionné et allégé des séries M, T, U et V. L'opération a rompu, il est vrai, l'ordre de succession réglementaire des séries, mais elle a, par contre, permis le regroupement dans le nouvel immeuble des quatre éléments ci-dessus et notamment de celui qui constitue l'importante série M, et la compensation est appréciable. Les Archives départementales ne disposèrent donc, avant 1866, d'aucun local spécial. Elles furent, jusqu'à cette date, entassées dans les combles de l'ancienne Intendance de Champagne, devenue l'hôtel de la Préfecture. C'étaient de vastes greniers mal aérés et où le jour ne pénétrait que difficilement. On devine la tâche qui incomba, dans ces conditions, aux premiers archivistes départementaux. Pendant de longues années aucun travail définitif ne put être effectué. Aussi bien éprouve-t-on quelque étonnement en lisant les observations ou desiderata formulés le 20 novembre 1817 par le Ministre de l'Intérieur : " J'ai vu avec satisfaction, Monsieur le Préfet, par le rapport de M. le conseiller de Préfecture secrétaire général (L'ordonnance royale du 9 avril 1817 supprimant les Secrétaires généraux (sauf celui de la Seine) en avait confié les fonctions au doyen des conseillers de Préfecture ou, à son défaut, au plus ancien après lui (Cf. circulaire du Ministre de l'Intérieur du 28 avril 1817).) sur les archives de votre département, qu'elles sont bien tenues. Ce bon ordre me donne lieu de penser qu'il faudra peu de temps pour établir le classement que j'ai prescrit, s'il n'est déjà terminé. Je vous prie de m'en informer et de m'envoyer le plus tôt qu'il sera possible un inventaire sommaire des papiers anciens et nouveaux, suivant les quatre divisions (Ces quatre divisions visent : I° " les archives dont parle la proclamation du roi du 20 avril 1790 " ; 2° " celles des administrations de département jusqu'à l'établissement des Préfets " ; 3° " celles des Préfets jusqu'à la Restauration en 1814 " ; 4° " celles des Préfets depuis le gouvernement du roi ".) indiquées par ma circulaire du 28 avril". A noter encore cette autre remarque du Ministre au Préfet, en date du 21 août 1861 : " J'ai lu, dans le rapport qui vous a été adressé par M. l'archiviste, qu'il découvre souvent des documents importants et il cite, comme exemple, trois dessins récemment trouvés par lui derrière un casier. De tels faits sont regrettables ; ils indiquent que le dépôt n'est pas classé comme il convient. Votre archiviste est pourtant en fonctions depuis 1850 et de pareilles découvertes devraient être devenues impossibles ". C'était, en vérité, faire preuve d'une hâte et d'une exigence excessives. Sans doute, en 1861, des progrès sensibles avaient été réalisés, le Préfet ayant pu aménager au bénéfice des archives plusieurs pièces dans une aile récemment construite ; mais, entre temps, le dépôt s'était accru considérablement, en sorte que la situation demeurait la même. Quand, en 1866, le bâtiment construit spécialement pour les Archives départementales reçut le stock de papiers conservés dans les locaux de la Préfecture, une bonne partie de ses travées en fut garnie. Peut-être l'isolement des archives dans les greniers peu accessibles de la Préfecture les avait-il préservées des dangers de manipulations fâcheuses ou de ventes inconsidérées ! On sait, d'autre part, que ces archives ne subirent aucune perte lors des invasions de 1792 et de 1814-1815.

Informations sur le traitement

Instrument de recherche encodé par la société Fontaine et Fils Archives Service en 2011.

Cote/Cotes extrêmes

87 M 1-101

Date

1799-1936

Cote/Cotes extrêmes

87 M 5-101

Date

1799-1936

Dépôts des statuts, autorisations, déclarations d'associations dont le siège est situé sur la commune de Sézanne.

Autres Cotes

87 M 88

Date

1865-1937

Présentation du contenu

Présentation du contenu

Union Catholique du Personnel des Chemins de Fer - Groupe Est Saint-Denis de Sézanne (association confessionnelle), siège à Sézanne (sans date) ; 
Orphéon Sézannais (association musicale), siège à Sézanne (1865) ; 
Cercle Sézannais (association culturelle), siège à Sézanne (1867-1896) ; 
Société Philarmonique Municipale (association musicale), siège à Sézanne (1878) ; 
La Fanfare de Sézanne (association musicale), siège à Sézanne (1880) ; 
Cercle de l'Avenir (association culturelle), siège à Sézanne (1881) ; 
L'Union Sézannais (association musicale), siège à Sézanne (1887) ; 
Association Amicale des Anciens Élèves du Collège de Sézanne (association post-scolaire), siège à Sézanne (1890-1900) ; 
La Saint-Hubert (fanfare) (association musicale), siège à Sézanne (1894) ; 
Véloce-Club Sézannais (association sportive), siège au café du Théâtre à Sézanne (1894) ; 
Société Philarmonique Libre (association musicale), siège à Sézanne (1898) ; 
Musique Municipale (association musicale), siège à Sézanne (1893-1898) ; 
Société Sézannaise d'Excursion (association de loisir), siège à Sézanne (1902) ; 
Cercle Notre-Dame (association culturelle), siège au 4, rue des Cordeliers (Maison des Œuvres) à Sézanne (1921) ; 
Cercle Saint-Louis (association culturelle), siège au 4, rue des Cordeliers (Maison des Œuvres) à Sézanne (1921) ; 
Cercle Populaire des Jeunes Filles (association culturelle), siège à l'école de filles, place du Champ-Benoist à Sézanne (1921) ; 
Cercle d'Education Populaire Jeanne d'Arc (association culturelle), siège à Sézanne (1922) ; 
La Lyre Municipale de Sézanne (association musicale), siège à Sézanne (1924) ; 
Amicale des Anciens Élèves de l'École de Saint-Denis (association post-scolaire), siège au 21, rue de l'Hôtel de Ville à Sézanne (1926) ; 
Les Éclaireurs de France (association scoutisme), siège à Sézanne (1927) ; 
Cercle Laïque de Sézanne (association culturelle), siège à l'Hôtel de Ville de Sézanne (1928) ; 
Société des Amis du Collège de Sézanne (association scolaire et post-scolaire), siège au Collège de Sézanne (1929) ; 
Fédération des Coopératives Scolaires de la circonscription de Sézanne (association scolaire), siège à l'école de garçons de Sézanne (1931) ; 
Vestiaire des Écoles Primaires Publiques de Sézanne (association de bienfaisance), siège à la mairie de Sézanne (1935) ; 
Association du Pensionnat de Jeunes Filles de Sézanne (association scolaire), siège au 45, rue Léon Jolly à Sézanne (1936) ; 
Association de l'École Ménagère (association scolaire), siège au 11, rue Aristide Briand à Sézanne (1936) ; 
Association Paroissiale Sézannais (association scolaire), siège rue Mail des Cordeliers à Sézanne (1937). 

Autres données descriptives

Commentaire

Cette sous-série, classée par ordre alphabétique des communes où les associations ont leur siège, et, pour les villes importantes, par nature d'associations, ne vise que les autorisations et les déclarations d'associations (lois du 10 avril 1834, du 1er juillet 1901, etc.). En ce qui concerne leur fonctionnement, les subventions accordées, il, y a lieu de se reporter aux différentes sous-séries (agriculture, industrie) ou aux séries R (associations militaires), T (associations littéraires et scientifiques), et X (associations charitables).